• Il est 8h40, aéroport d'Amsterdam, porte C5, le jour se lève, la foule s'amasse.


    Un peu de patience encore Julien..


    Encore 1h d'avion, 1h de metro, 2 heures d'attente, 5h de train...


    Pour rendre encore plus agréable le trajet, j'ai découvert hier que mon billet de TGV était une surréservation, pas de place assise, et je n'ai jamais été aussi chargé...


    Siège 18F, hublot ce coup-ci, 2 même ! L'avion est un plus petit modèle, 2 fois 3 places dans la largeur, une seule allée. Le couple que j'ai assis à côté de moi à l'air aussi antipathique que les 2 autres de tout à l'heure... Même pas un regard ce coup-ci, et ce sont des français ...


    Elle, une bonne quarantaine maquillée, très fière d'elle, très « pimbêche », tourne les pages de son Figaro avec stress. On dirait qu'elle fait la course avec son compagnon, à qui l'aura finit avant l'autre...On annonce un retard causé par un problème de papiers non en règles...Vive Air France ! Les 2 ne se privent pas de critiquer, en bon français.


    C'est drôle, à chacun de mes retours en France ,j'ai l'impression de reconnaître de plus en plus facilement des français, et quand ce sont en plus des parisiens ça devient du gâteau..


    Pour rompre la glace j'essaye de glisser une phrase. Même pas un regard, on fait comme si je n'avais rien dis...Je n'existe même pas pour eux, c'est dingue d'être à ce point opaque.


    Je n'ai plus qu'à me replonger dans ma playlist et attendre...


    L'avion décolle avec 45 minutes de retard, petite collation, atterrissage à Roissy, c'est bon de voir la France !


    Faudra m'expliquer comment j'ai fait mon compte en sortant, je me suis perdu, et demandé la sortie à un employé (mode français on). Ce dernier m'indique un petit escalator qui m'amène dans le hall principal... et là je me rends qu'il me manque un morceau, ma valise.


    Je m'adresse à un comptoir Air France qui hallucinent un peu et me demandent comment j'ai fait pour arriver là sans passer par l'immigration...


    Je finis par retrouver le tapis a bagages (avec négociations avec la sécurité), ma valise est là, mais elle est différente. Plus de cadenas, un collier en plastique à la place... Gros doute du coup, mais sisi c'est bien la mienne. Je vais voir à nouveau le gars de la sécurité, lui explique le problème, et il me ramène de quoi ouvrir la valise et vérifier.


    Je trouve tout dedans, plus un papier de la douane américaine me signalant gentiment qu'ils ont forcé la valise pour la vider entièrement lors d' un contrôle de routine ...


    Utilité de mettre un cadenas sur ses valises ??


    Galère pour retrouver le RER, un mec s'écroule dans le métro 4, bloquant toute la ligne pendant 20 minutes. Au final j'avais 3h de marge entre l'atterrissage et le départ du train, et j'arrive pile poil à l'heure à Montparnasse..


    Cette journée n'en finit plus ...


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  • Time to flight ...


    Seattle, 10am, voiture toujours aussi déglinguée de Megan (je vous la décrierait bientôt, c'est vraiment un mythe !) qui s'est encore gentillement proposée de m'amener à l'aéroport, ça m'enlève une épine du pied et j'économise quelques dollars...


    Aéroport blindé, fêtes de Noël obligent.


    Direction Amsterdam dans un premier temps, 10h de vol, puis un peu plus d'une heure pour la correspondance vers Paris.


    Récupération du billet, enregistrement de l'énorme valise, trop lourde de 25 dollars évidemment, pas le choix, il faut payer, ou carioller tout cet extra bordel dans l'avion. Non merci.


    Sécurité, contrôle des passeports, et vas-y que j'enlève mes godasses et mon pulls, ça devient presque une routine maintenant. Tiens y'a du français dans l'air, ça sent la maison J...


    Je meurs de faim, décide d'attraper un number 2 chez Burger King, mangé en 2 minutes vu que l'embarquement démarre pile poil quand je le paye ...


    Siège 15D, j'ai mal au ventre, je dois puer la frite, mon siège est au beau milieu de l'avion, ni couloir, ni fenêtre, entre 2 mecs qui répondent à peine à mon good morning amical. Tant pis pour la vue, tant pis aussi pour la discussion, ça va être long je le sens...


    Fermeture des portes, décollage, turbulence, 4 films dans la gueule, 2 repas indescriptibles, contractures dans le coup, pas réussi à dormir.


    Mon voisin de droite est russe, il doit avoir 50 ans, on papotte un peu, il a un anglais dur à comprendre et je suis crevé, j'hoche la tête de temps en tête et ça à l'air de marcher.


    9h de vol qui me laissent le temps de repenser à ces 2 dernières semaines de folie, journées de boulot à plus de 15h, un tuteur qui me donne plus de responsabilités, du coup la pression monte, je suis plus nerveux, la fatigue décuple tout ça.


    Au même moment, va savoir pourquoi, des sujets sensibles reviennent, des instants (excès ?) de franchise de ma part, parfois de colère, un dénouement qui laisse un arrière goût de déception, d'amertume. J'en suis sincèrement désolé.


    J'ai besoin de vacances, besoin de dormir, besoin d'oublier un peu, j'ai besoin d'une soirée bien arrosée entre bretons, j'ai besoin d'aller sur ces falaises de Camaret me sentir vivre au milieu d'une tempête, j'ai besoin de beurre salé étalé sur une crêpe Even trempée dans le chocolat (trop) chaud de Mémé...


     


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  • parvis ..

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